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Mariano Levat

Mariano Levat

Podría resumirse la vida entera de un escritor como una lucha constante contra su propia biografía. Que nació en tal lugar, en tal año, que hizo ésto, que hizo aquello, que participó en 15 certámenes literarios y ganó 150, y que sus obras están traducidas a todas las lenguas vivas y en proceso de traducción al uzbeco, el arameo y el sánscrito. Nada de esto podría decirse de Mariano Levat, (salvo que nació en un lugar: Buenos Aires, y en un año: hace mucho mucho tiempo). Volviendo a la lucha del escritor contra su propia biografía, Levat desearía prevalecer en la memoria de sus lectores con una paráfrasis de aquella famosa frase del doctor Ernesto Guevara, quien decía que “la única lucha que se pierde es la que se abandona”. Para Levat la única lucha que no se pierde es la que no se libra. Esta luch... perdón, esta biografía continuará.

On pourrait résumer la vie entière d'un écrivain comme une lutte constante contre sa propre biographie. Qu'il est né en tel endroit telle année, qu'il a fait ci, qu'il a dit ça, qu'il a participé à quinze prix littéraires et qu'il en a reçu cent cinquante, que ses œuvres sont traduites dans toutes les langues vivantes et que les droits sont en cours de cession pour l'ouzbek, l'araméen et le sanscrit. Rien de tout cela ne pourrait être dit de Mariano Levat (à ceci près qu'il est né à Buenos Aires il y a pas mal de temps). Pour en revenir à la lutte de l'écrivain contre sa propre biographie, il souhaiterait demeurer dans la mémoire de ses lecteurs par une paraphrase du mot d'Ernesto Guevara : pour Levat, la seule lutte qui ne se perd est celle qui n'est livrée. Cette lutte, pardon, cette biographie va continuer.